1 250 protections menstruelles pour la Croix Rouge !

Récoltées dans les boîtes à dons disséminées dans toute la Ville, ces protections seront distribuées aux personnes dans le besoin accompagnées par l’association.

Avec l’inflation et le coût des matières premières, le prix des protections hygiéniques périodiques a largement augmenté. On évalue l’inflation d’un paquet de tampons à environ 30 centimes en un an, pour atteindre 3,18 euros. Celui d’une boîte de serviettes a augmenté de 25 centimes en un an, pour atteindre 2,46 euros. Sachant qu’une femme consomme en moyenne 15 paquets de protections à usage unique par an, selon Dons solidaires, la facture grimpe vite. Depuis 2021, la CCAS de la Ville de Val-de-Reuil veut casser le tabou des règles et mène une démarche de sensibilisation et de prévention auprès des jeunes et des personnes dans le besoin. 

Serviettes, cup, tampons…

Au total, une dizaine de boîtes à don, en partenariat avec l’association “Nos Règles élémentaires” sont disséminées dans toute la ville (chez Val2bio, au CCAS ou encore chez Auchan) Des boîtes sont également mises en place dans différentes entreprises du secteur comme chez TFchem ou chez Schneider électrique qui, pour cette dernière, a mis le paquet en récoltant plus de 400 protections en tous genres dont 254 serviettes, 45 protèges lingerie, 244 tampons. Ainsi que 886 protections récoltées en une année dans une boîte chez Val2Bio dont 473 serviettes, 32 protèges lingerie, 211 tampons, 1 cup et 170 adhésives intraversables. “Nous voulons mener une nouvelle collecte dans une entreprise du secteur, on voit que l’impact est assez fort auprès des salariés”, souligne Inci Altuntas, élue en charge de la santé et du handicap. 

Si certaines écoles manifestent le besoin de protections auprès du CCAS, le reste des dons a été offert à La Croix-Rouge du Neubourg le 19 octobre dernier. Une nécessité pour cette association qui vient en aide à des centaines de personnes tous les mois. “C’est un don qui est très rare. Nous avons beaucoup d’alimentaire, mais pas beaucoup d’hygiène. Cela coûte très cher et peut peser sur le budget annuel. C’est un besoin de première nécessité qui doit être mis au cœur de nos actions”, explique Amandine Prevost encadrante technique d’insertion pour La Croix-Rouge  qui grâce à l’action de notre Ville peut désormais être référencée pour être sollicitée par la suite. « C’est important pour le CCAS de travailler avec des associations de tout le territoire, c’est une grande cause qu’il faut normaliser« , souligne Maryline Deslandes, vice-présidente du CCAS et adjointe en charge de l’action sociale.

L’ensemble des dons sera distribué lors de la banque alimentaire ainsi qu’aux salariés en insertion qui travaillent à la recyclerie. 

Des distributeurs dans 7 lieux

En complément, 7 distributeurs de protections hygiéniques écologiques de l’entreprise Marguerite & Cie  sont installés au lycée Marc Bloch, dans les deux collèges, à la Mission Locale, à l’EPIDE, dans le nouveau complexe Léo Lagrange ainsi que chez EPIREUIL. Plus besoin pour les femmes de stresser ou courir pour trouver une protection en urgence, chacune peut en trouver facilement que ce soit dans les toilettes ou à l’infirmerie de chaque établissement ! 

Ensemble, changeons le regard sur les règles !



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