Les 2042 écoliers rolivalois ont repris hier le chemin de l’école. Coup de projecteur sur cette rentrée, ses nouveautés et les moyens déployés par la ville.
Ce lundi 3 septembre, comme partout en France, les écoliers, collégiens, lycéens et apprentis rolivalois (soir 6000 élèves au total) ont pris le chemin de l’école, plus nombreux encore que les années précédentes.
Val-de-Reuil séduit, Val-de-Reuil grandit, Val-de-Reuil s’épanouit… À tel point que les nouveaux logements commencent à fleurir aux quatre coins de la ville. Cet engouement de plus en plus grand se confirme déjà dans les sept groupes scolaires rolivalois qui accueillent, pour cette rentrée 2018, 2042 élèves de maternelles et d’élémentaires. Soit une cinquantaine de plus que l’an passé.
Une tendance à la fois prometteuse et encourageante pour la municipalité qui voit ici une première belle récompense pour tous ses efforts déployés afin de rendre la ville sans cesse plus attractive : jamais depuis une décennie Val-de-Reuil n’avait compté autant d’écoliers dans ses établissements.
Progression qui n’en est qu’à ses prémices puisque des centaines de nouveaux logements sont déjà annoncés ou en cours de construction.
115 enseignants répartis dans 105 classes
En attendant, la ville a déployé un arsenal de moyens humains, matériels et financiers pour que cette rentrée 2018 se déroule sous les meilleurs auspices dans les 7 groupes scolaires rolivalois ; pour que les 115 enseignants répartis dans 105 classes bénéficient des meilleures conditions pour assurer la classe aux 2042 élèves.
Le maire fidèle au poste
Ce lundi 3 septembre, Marc-Antoine Jamet – comme il le fait chaque année depuis 17 ans – a d’ailleurs poussé la porte de chacune des classes, est venu saluer chacun des enseignants, s’assurant en personne que rien n’entachait les premiers pas dans cette nouvelle année.
Une manière pour le maire de rappeler à chaque représentant de la communauté éducative, à chaque famille, à chaque enfant qu’à Val-de-Reuil où la moitié de la population a moins de 25 ans, où 10 % du budget municipal est consacré aux écoles, l’éducation sera toujours au cœur de ses priorités.
Ce lundi, les écoliers l’ont promis à Marc-Antoine Jamet : ils seront sages et travailleront beaucoup cette année. Une bonne nouvelle pour les enseignants des 7 groupes scolaires !
Une Rentrée en musique
Ce jour de rentrée 2018 restera également un joli souvenir pour de nombreuses familles. Quelle surprise en effet pour les 2042 écoliers rolivalois et leurs familles ce lundi 3 septembre de bon matin ! Alors que petits et grands rejoignaient leur école après deux mois de trêve estivale, c’est en musique que chacun d’eux était accueilli devant tous les groupes scolaires de la ville.
Il paraît que la musique adoucit les mœurs… Ce matin-là, elle a en tout cas détendu tout ce petit monde, stressé pour la plupart par cette journée un peu particulière.
Clarinette, saxophone, contrebasse, guitare, flûte traversière… les musiciens ont offert aux familles un intermède musical aussi inattendu qu’apprécié. « C’est une très belle idée. C’est tellement agréable », glissait une maman devant l’école des Dominos où étaient offerts (comme dans les autres écoles) café et viennoiseries en attendant que les enfants rejoignent leur classe. «Ca a vraiment permis de dédramatiser la rentrée », confiait une autre maman devant l’école Coluche en fin de journée.
Neuf classes de CP et CE1 dédoublées
Cette rentrée 2018, qui prend une dimension toute particulière dans six des sept groupes scolaires de la ville, en est d’ailleurs la plus belle des démonstrations. L’ensemble des établissements rolivalois situés en REP et REP + (tous à l’exception de l’école Léon Blum) bénéficient en effet du dédoublement des classes de CP et CE1, un dispositif prévu par le gouvernement actuel pour favoriser la réussite scolaire des écoliers dès leur plus jeune âge. Désormais, ces écoliers ne seront plus que 12 par classe.
L’an passé déjà, les petits Rolivalois de CP scolarisés à Coluche, Jean Moulin, Pivollet et Cerfs-Volants avaient expérimenté ce nouveau dispositif pour lequel la ville avait consacré des moyens très importants.
Car l’équipe municipale en est convaincue : la réussite éducative des écoliers dépend aussi de l’environnement et des conditions de travail qu’offre la collectivité. C’est la raison pour laquelle la ville a une nouvelle fois mis les bouchées doubles pour que ce dédoublement soit véritablement bénéfique aux écoliers.
Le marathon de l’été
Tout au long de l’été, les services municipaux se sont donc livrés à une véritable course contre la montre pour aménager et équiper les écoles des Dominos, Louise Michel, Pivollet, Coluche, Jean Moulin et des Cerfs-Volants afin d’étendre le dispositif à toutes les classes concernées.
Pas question ici, contrairement à de nombreuses autres communes, d’opter pour des locaux mobiles installées à la va-vite au beau milieu de la cour de récréation, de supprimer des salles d’activités pour aménager des classes, de confiner les enfants – faute de place – dans des espaces réduits.
200 000 € pour le dédoublement
À Val-de-Reuil, 200 000 € viennent d’être consacrés à réaliser les aménagements nécessaires, à financer les équipements à la hauteur des enjeux de la réforme : 77 000 € pour les travaux de peinture, de menuiserie, de séparation, de déplacement et de réaménagement de salles ; 53 200 € pour l’achat de mobilier et de matériel ; 75 000 € pour l’informatique (23 vidéoprojecteurs, 7 classes ipads, 19 postes informatiques…).
Priorité à la sécurité et l’accessibilité
Loin toutefois de se cantonner aux seuls travaux de dédoublement, la ville s’est mobilisée cet été et avant la fin de l’année scolaire précédente autour de nombreux autres chantiers et interventions dans les écoles ; elle poursuivra d’ailleurs sur sa lancée dans les prochaines semaines :
- des travaux d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite ont notamment été réalisés dans tous les groupes scolaires : pose de rampe d’accès et de rambarde, réfection des nez de marche tandis que le hall d’entrée de l’école des Dominos ainsi que les sanitaires étaient rendus accessibles. Le tout pour un montant total de 472 000 €.
- le plateau sportif de la cour de l’école Jean Moulin a été rénové tandis que de nombreux travaux de peinture étaient réalisés par les chantiers jeunes dans les différentes cours d’écoles.
- dans les toutes prochaines semaines, 300 000 € seront consacrés à la sécurisation de l’ensemble des établissements scolaires. A commencer par l’installation de clôtures surélevées pour empêcher toute intrusion intempestive dans chaque école (à l’exception de Louise Michel déjà équipée) mais aussi de vidéophones dont chaque entrée d’école sera bientôt équipée. En attendant, des filtres flagrants (cachant de l’extérieur la vue dans les classes) ont été posés cet été aux fenêtres donnant sur l’espace public.
- des travaux de réparation de toiture sur les écoles Léon Blum, Pivollet et Louise Michel sont programmées courant septembre.
- des travaux de modernisation des installations de chauffage et de ventilation dans les écoles pour 97000 €. Cette intervention améliorera le confort des élèves et enseignants tout en s’inscrivant dans une démarche éco-responsable grâce à la mise en place d’équipements moins énergivores.
La semaine de 4 jours et demi maintenue
Contrairement à la grande majorité des écoliers du département, les petits Rolivalois reprennent cette année le chemin de l’école 4 jours et demi par semaine. L’intérêt des enfants ayant été son seul et unique guide, la Ville de Val-de-Reuil a en effet choisi, en accord avec l’inspecteur de l’Education Nationale et la majorité des conseils d’école, de maintenir l’organisation actuelle.
Marc-Antoine Jamet et son équipe, particulièrement attachés à la réussite des écoliers rolivalois, issus pour la plupart de familles modestes, se sont appuyés sur un principe incontestable : les journées trop longues, préjudiciables à tous les enfants, le sont plus encore aux enfants issus de familles les plus défavorisées et accroissent les inégalités.
L’intérêt des cinq jours
D’autre part, les enfants qui bénéficient de la semaine répartie sur quatre jours et demi, notamment lorsqu’ils proviennent de milieux défavorisés, bénéficient d’un encadrement sur cinq jours, ne sont pas livrés à eux-mêmes, suivent une éducation et un enseignement constants, bénéficient des services municipaux en permanence (restauration, infirmerie, assistantes sociales).
L’éducation étant un facteur de justice sociale pour peu que l’égalité des chances en garantisse un fonctionnement harmonieux, la décision ne souffrait pas la moindre hésitation.
A Val-de-Reuil, les temps d’activité périscolaire (TAP) fonctionnent particulièrement bien, la ville y consacrant cette année encore des moyens substantiels pour proposer des activités – gratuites – de qualité (370 000 € à la charge de la ville). 70 % des écoliers y participent chaque jour. Ce dispositif repose sur le professionnalisme et le talent des intervenants, que ce soit les animateurs de la ville, les enseignants volontaires, les services municipaux, le conservatoire, les associations ou les intervenants indépendants.
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