À Val-de-Reuil, une rentrée scolaire sous le signe de l’innovation et du progrès pour ses 2000 écoliers

Nouvelle école, nouveaux temps d’activités périscolaires, nouveaux projets éducatifs , la rentrée 2024 à Val-de-Reuil !  

À Val-de-Reuil, on ne rogne pas sur la rentrée. Tout l’été, du premier jour des vacances scolaires jusqu’au dernier ( dimanche compris ), un ballet incessant d’ouvriers et de techniciens, un va-et-vient permanent d’entreprises et d’agents municipaux, issus de tous les corps de métiers, s’est relayé pour rénover, moderniser, passer au peigne fin salles de classe, cantines, bureaux des enseignants, cours de récréation, dortoirs, salles d’activités et espaces collectifs. Rien n’a été laissé au hasard. Les sept groupes scolaires de la commune ont bénéficié de la même volonté d’amélioration et de transformation pour que 1800 enfants et 120 enseignants ont repris, ce lundi 2 septembre 2024, le chemin de l’école dans des conditions toujours plus favorables à l’apprentissage et au partage des savoirs, à la transmission des connaissances et à la réussite scolaire de tous. 

Moderne, écologique et inclusive, place à la nouvelle école Victor Hugo 

C’est officiel ! Ce matin, enseignants et écoliers ont fait leur première rentrée dans ce nouvel écrin conçu par l’architecte Jean-François Bodin. Son ouverture était attendue. Léa, son sac sur le dos s’élance dans son nouvel établissement. Un bonheur pour sa maman qui n’hésite pas de faire se plus belles photos devant le parvis de l’école : « elle est magnifique, vraiment j’ai hâte de rentrer à l’intérieur. » Comme cette famille, ce sont 272 élèves de maternelle et élémentaire vont assister à leurs premiers temps de classe cette semaine à Victor Hugo. Reconnaissons-le : sa construction aura connu un nombre inhabituel de péripéties et de rebondissements. Fouilles archéologiques prolongées, hausse mondiale du coût des matières premières, matériaux dérobés, entreprises défaillantes ont rallongé d’une année le temps nécessaire aux travaux. Si la durée de son chantier n’a pas été tout à fait conforme à nos espoirs, le résultat, lui, répond pleinement aux attentes. Architecte, paysagiste, élus, fonctionnaires et enseignants, elle fait depuis quelques jours la fierté de toutes celles et ceux qui ont participé à sa réalisation. Elle est un concentré de ce que la municipalité a souhaité apporter à ses écoles depuis plus de 20 ans. Sa grandeur immaculée, ses couleurs rayonnantes, ses courbes rectilignes et ses fonctionnalités écologiques et verdoyantes ne laissent personne indifférent. La fin des travaux a sonné pour l’école Victor Hugo qui surplombe le nord de la Ville. Accolée à la Route des Lacs flambant neuve, le nouvel établissement Rolivalois à ouvert ses portes ce matin au plaisir des enseignants et de son directeur Olivier Louchel : « Grande école, c’est impressionnant, le bâtiment est incroyable. C’est une première pour moi de faire une rentrée dans une école neuve, ce matin les parents peuvent visiter l’école après savoir déposé leurs enfants. »

Un sentiment partagé par les représentants locaux de l’Education Nationale. C’est la raison pour laquelle Françoise Moncada, Inspectrice d’Académie, a choisi, en ce jour de rentrée, parmi 800 autres écoles du département, d’être à Val-de-Reuil, aux côtés de Marc-Antoine Jamet et des élus municipaux, pour saluer son ouverture, la seule d’un établissement scolaire du premier degré dans l’Eure. Sa venue dit l’importance de cette école, son intérêt architectural, sa portée écologique et sa dimension inclusive. Pour Val-de-Reuil mais également à l’échelle de l’Eure et de la Normandie, la nouvelle école Victor Hugo a vocation à devenir un exemple et un modèle. 

A la fois moderne, lumineuse et spacieuse, répondant aux dernières normes en matière d’économies d’énergie, à la pointe de la technologie, l’école Victor Hugo a été conçue par l’architecte Jean-François Bodin (architecte rénovateur des musées Picasso à Paris, Matisse à Nice, des monuments français au Trocadéro, des Beaux-Arts de Tourcoing, de Granet à Aix, de la BD à Angoulême, concepteur des espaces d’exposition de la Fondation Louis Vuitton et auteur du théâtre de l’Arsenal à Val-de-Reuil). Elle renferme également un nouveau centre de loisirs dont le nom, différent de l’école, séparation que l’on retrouve à l’école Louise Michel et au centre des Œillets Rouges, à l’école Jean Moulin et au centre de la Voie Blanche, à l’école Léon Blum et à la Trésorerie, conservera celui donné aux Cerfs-Volants dans les années 1980. 

Au fur et à mesure de sa visite apparaissent les caractéristiques de cette école : des classes lumineuses (un soin particulier a été apporté aux ouvertures) aux surfaces plus importantes que la moyenne, des circulations larges et simples (on songe au grand couloir est/ouest qui dessert le niveau élémentaire), un niveau de finitions et une qualité de matériaux stupéfiants (les parois de métal qui habillent la superstructure sont uniques), une séparation verticale entre l’école maternelle, somme de plusieurs petits bâtiments jaune d’or, et l’école primaire, grand volume rectangulaire, la modernité des mobiliers choisis, la palette de couleurs définies par l’architecte, la proximité de la nature. 

D’une surface de 4600 mètres carré, organisé sur deux niveaux, au rez-de-chaussée autour de l’école maternelle, ses six salles de classes, ses espaces de musique et d’arts plastiques et sa salle de motricité, au premier étage avec les niveaux élémentaires disposant de cinq classes standard et huit autres dédoublées, une salle de lecture et un espace polyvalent complétés par les deux salles réservées à l’Unité d’Enseignement Élémentaire Autisme ( UEEA ), le bâtiment comprend également un accueil de loisirs avec à la disposition des équipes d’animation cinq salles, une cuisine pédagogique et un espace dédié à la parentalité. Il intègre un restaurant scolaire de 205 mètres carré, habillé de bois et des meilleurs isolants acoustiques, capable d’accueillir simultanément plus de 120 élèves, et reprenant les principes, déjà appliqués dans trois autres écoles de la Ville, du self-service. Il s’ouvre sur deux cours de récréation séparés, une pour les plus petits et une autre pour les élèves du CP au CM2, recouvertes d’une résine souple dont la couleur violette n’est pas sans rappeler celle des revêtements sportifs de la piste d’athlétisme du Stade de France et des terrains de compétition de Paris 2024, avec, aussi et surtout, une attention particulière au paysagement puisqu’en plus d’un jardin partagé 21 arbres sont venus renforcer l’identité naturelle du site connue des Rolivalois sous le nom de Plaine des Jeux. 

Moderne, l’école Victor Hugo devait également être exemplaire d’un point de vue écologique. C’est la raison pour laquelle, au-delà de performances énergétiques remarquables, de matériaux sélectionnés pour leur faible empreinte carbone, des 150 mètres carrés de panneaux photovoltaiques installés sur sa toiture, la Ville a saisi l’opportunité, puisque la nappe phréatique est affleurante, d’installer un dispositif de chauffage géothermique ( et non plus au gaz ), plus économique, alors que la crise énergétique, qui pourrait sembler s’éloigner, est toujours menaçante et que la nécessité d’accélérer la transition écologique au niveau local est évidente. Cette modification du système de chauffage a été abondamment soutenue par l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine à travers le dispositif « Quartiers Résilients », fonds complémentaires aux crédits attribués dans le cadre du NPNRU et dont Val-de-Reuil a été parmi les vingt premiers bénéficiaires au niveau national.   Le résultat est à la hauteur de ce qu’on nous avait promis, c’est une nouvelle année qui va commencer, on a vraiment hâte !” ,  s’exclame Carène Dubosc, enseignante en CE1. Comme elle, ses collègues ont été bluffés par les espaces présentés et la dimension gigantesque de la nouvelle école qui se dresse devant leurs yeux. «  C’est impressionnant, que ce soit niveau taille ou matériaux, l’acoustique est incroyable ! Tous les bruits sont étouffés, c’est un superbe outil pédagogique. On va forcément s’adapter aux locaux, l’écrin est parfait, on devrait faire de belles choses ! » , souligne Cédric Maurice, enseignant en CE1 dédoublée.

Cette dernière évolution, décidée en cours d’opération, porte le montant final des travaux à près de 14 millions d’euros dont 7,5 millions financés par l’ANRU, 4,5 millions à la charge de la commune, 800.000 euros par le Conseil Départemental de l’Eure et, à l’image de sa faible participation dans le programme de renouvellement urbain de Val-de-Reuil, 200.000 euros seulement par l’Agglomération Seine-Eure. 

Moderne, écologique, l’école Victor Hugo est la plus inclusive de l’Eure avec le transfert, de Poses vers la plus jeune commune de France, d’une unité d’enseignement spécialisé pour enfants en situation d’autisme. Installée au cœur de la nouvelle école, promesse faite à Georgio Loiseau, son fondateur, Président de l’association l’Oiseau Bleu, elle bénéficiera de deux espaces entièrement dédiés, voisins des salles de classe du niveau élémentaire, adaptés aux besoins des enfants et aux attentes des équipes éducatives grâce notamment à une isolation phonique renforcée, à la création de bureaux et d’espaces de répit vitrées intégrés aux salles de classe et à l’installation de portes sécurisées.

Deux écoles reconstruites en quinze ans, plus de 100 classes intégralement refaites, traduction d’un grand plan de rénovation des écoles

Après l’école Louise Michel, confiée à l’architecte Jean-Michel Wilmotte et inaugurée en 2009 ( pourrait également être ajoutée à cette liste la reconstruction du collège Alphonse Allais réalisée à partir des crédits du renouvellement urbain ou la nouvelle aile du Lycée Marc Bloch ), l’école Victor Hugo sera la deuxième école reconstruite par la municipalité au cours des quinze dernières années. C’est dire l’importance et la place qu’occupe l’école dans les choix d’investissement de la collectivité. De la même manière que l’école Louise Michel avait inspiré le renouveau des six autres écoles de la Ville et la rénovation de 90% de ses salles de classe depuis 10 ans, en faveur du renouvellement du mobilier, du développement des appareils numériques et de vidéo-projection, de la conversion de l’éclairage à la technologie LED, de la transformation progressive des cantines en self-service, d’une séparation plus nette entre niveau maternel et élémentaire, d’une distribution plus lisible des salles de classe, la nouvelle école Victor Hugo sera un point de référence et une boussole pour les futurs travaux réalisés dans les bâtiments scolaires de la commune. 

La préparation de cette rentrée a donc été l’occasion de poursuivre le plan de rénovation des écoles et, à côté des 4,5 millions d’euros versés par la Ville dans la construction de l’école Victor Hugo, 250.000 euros supplémentaires ont été investis cette année dans la remise en peinture du préau de l’école Louise Michel, la réfection de sept classes à l’école des Dominos, la création de quatre classes flexibles, demandées par les enseignants, à l’école du Pivollet en même temps qu’y ont été repris sol, peinture et éclairage, le remplacement du mobilier dans six classes de l’école Coluche ainsi que la mise en place d’un sas de répit à l’école Léon Blum. 

Ce programme d’envergure, décidé par la majorité municipale il y a 10 ans, connaitra une étape décisive l’été prochain avec l’extension de l’école Coluche dont la surface actuelle ne suffit plus à accueillir correctement ses 220 élèves, nombre qui, par ailleurs, continuera à croitre par l’arrivée en cours d’année d’une quarantaine de familles dans les logements que construit actuellement le Foyer Stéphanais le long de la route de Louviers. Ces travaux consisteront en la création de quatre salles de classe, l’aménagement d’un self-service fonctionnel et la renaturation de la cour de récréation. Les études préparatoires ont été conduites cet été. Les reconstructions des groupes scolaires Louise Michel et Victor Hugo mis à part, cette transformation, estimée à deux millions d’euros, sera la plus importante jamais réalisée au sein d’une école à Val-de-Reuil. 

Des temps périscolaires regroupés sur une demi-journée pour en améliorer la qualité et en maintenir la gratuité.

Dès 2013, date de la mise en place de la réforme portant évolution des temps scolaires, Val-de-Reuil avait été précurseur en devenant l’une des premières communes de l’Eure à opter pour le passage à la semaine de quatre jours et demi d’enseignement. Dix années ont passé et un premier bilan a pu être dressé. 

Si la municipalité demeure convaincue des bénéfices d’une organisation fondée sur quatre jours et demi autant parce qu’elle favorise une meilleure continuité des apprentissages que parce qu’elle place les élèves dans une situation d’encadrement par l’école sur un temps plus long qu’un système réduit à quatre jours, il fallait tenir compte des incertitudes sur la stabilité des subventions données par l’Etat aux communes pour la mise en place des activités périscolaires. Supprimées en septembre dernier avant d’être réintroduites par le gouvernement un mois plus tard, la question de leur maintien risquait de nouveau d’être posée à l’occasion de la rentrée scolaire. Ensuite, il est apparu que la durée quotidienne des activités périscolaires, limitée à une heure, n’était plus compatible avec l’exigence de qualité et de diversité pédagogique que la municipalité entend donner aux temps périscolaires. Le système qui s’appliquait jusqu’à l’année dernière rendait en effet plus difficile la recherche d’intervenants extérieurs à la collectivité et la capacité de mobilisation des acteurs éducatifs du territoire. La nature et le contenu des projets dispensés dans ce cadre en ont été appauvris et ne correspondaient plus à leur ambition d’origine. C’est la raison pour laquelle il est apparu nécessaire d’en modifier l’organisation et de les concentrer sur une demi-journée.

Des discussions portant sur le choix de cette demi-journée ont été ouvertes et la communauté éducative consultée. De ces échanges, une préférence marquée pour le vendredi après-midi, qui était également l’option privilégiée par la commune, s’est manifestée. 

Soumise à l’approbation de la Directrice Académique, une organisation du temps scolaire répartie sur huit demi-journées à savoir les lundis, mardis et jeudi de 8h30 à 12h00 puis de 13h30 à 15h40 ainsi que les mercredis et vendredis de 8h30 à 12h00 s’appliquera désormais. Réunis sur un seul et même après-midi, les temps d’activités périscolaires se dérouleront quant à eux tous les vendredis, de 13h30 à 16h30, au rythme de trois heures par semaine.  

Dans un contexte budgétaire et financier toujours plus contraint pour les collectivités et en particulier pour les communes, ces nouvelles modalités d’organisation conserveront intact le principe de la gratuité d’accès aux temps d’activités périscolaires, la commune s’engageant à ne pas répercuter aux familles la fin éventuelle des financements jusqu’alors versés par l’Etat. Il n’est pas question, dans un moment où le pouvoir d’achat des ménages subit encore les effets de l’inflation, d’en faire supporter le surcoût aux ménages les plus modestes ou les plus en difficulté. 

De la même manière, les services de garderie et d’aide au devoir ainsi que l’accès à la restauration scolaire verront leurs tarifs inchangés avec, pour les temps de garde du matin et du soir, la possibilité nouvelle, à partir de la rentrée, de s’engager pour un mois à travers un forfait financièrement plus avantageux. 

Pour soutenir davantage encore les familles, Marc-Antoine Jamet a demandé aux services de la Ville de réfléchir dès maintenant, en se donnant pour objectif de le rendre effectif à la rentrée 2025/2026, à rendre les fournitures scolaires entièrement gratuites pour tous les écoliers de Val-de-Reuil. Mesure de solidarité et de justice sociale, sa mise en place transférerait à la collectivité la charge de commander pour l’ensemble des écoliers le matériel indispensable à leur année scolaire. La Ville consacre déjà 36 euros par élève à l’achat de fournitures. Ce « kit » serait un engagement financier supplémentaire de la collectivité, gage de plus d’égalité entre tous les écoliers et source d’économie pour les familles à l’approche de la rentrée. 

Plus de moyens aux projets éducatifs et à l’innovation pédagogique

La Ville a également à cœur d’accompagner les nouvelles dynamiques éducatives, de soutenir la volonté d’innovation de ses enseignants, de compléter les temps d’enseignement obligatoire de projets dont l’approche, parfois ludique, favorise l’épanouissement et la connaissance du monde, par la pratique sportive, culturelle, artistique ou citoyenne, par des classes de découverte ou des séjours organisés à l’extérieur de la commune. 

C’est l’une des nombreuses ambitions de la « cité éducative », dispositif mis en place par l’Etat, doté de 300.000 euros par an, dont la coordination et le suivi sont confiés à la Ville et qui a pour but de fédérer les acteurs éducatifs du territoire, de faire émerger des projets favorisant la transversalité entre les écoles et les niveaux, de la maternelle au Lycée, mais aussi d’améliorer leur cohérence. Depuis son lancement il y a deux ans, une centaine de projets ont ainsi pu être soutenus et menés à bien. Plusieurs dizaines, différents des années précédentes, le seront encore cette année dans les arts plastiques, l’apprentissage des langues étrangères, la sécurité routière, le rapport à la citoyenneté, le développement durable ou la pratique théâtrale. 

Ce nouveau programme, reconduit pour la troisième année consécutive, aurait pu se substituer aux projets spécifiques menés à l’intérieur de chaque école. Leur financement, assuré entièrement par la Ville, sera maintenu à hauteur de 14.000 euros. 14 classes spécifiques pourront ainsi être proposées cette année. Huit d’entre elles seront assurées par le Conservatoire intercommunal de musique et de danse de Val-de-Reuil tandis que six autres seront placées sous la responsabilité du service des sports et des clubs de la Ville, en canoe-kayak, dans les sports de combat, la gymnastique et avec l’ouverture d’une classe « athlétisme » rattachée à l’école Victor Hugo et organisée en relation étroite avec les entraineurs et les éducateurs du VRAC. 

Ils seront complétés des classes découvertes que la Ville prend désormais intégralement à sa charge, pour un coût annuel de 100.000 euros, depuis la décision du Département de l’Eure et de son Président de mettre fin aux aides financières versées aux communes. Chaque école bénéficiera donc d’une classe découverte et, pour le plus grand bonheur des élèves, une classe de neige fera connaitre pour la première fois à une trentaine d’écoliers les plaisirs de la montagne et des sports d’hiver. 

Enfin, il ne s’agirait pas d’oublier pour ne pas le banaliser ce que la Ville reconduit chaque année de manière automatique en permettant chaque année à 90 classes de bénéficier de l’intervention de ses éducateurs sportifs, à 180 enfants de pouvoir arpenter la Médiathèque chaque semaine, à toutes les écoles de travailler en collaboration avec le Conservatoire pour des ateliers de découverte d’instruments, le chant choral ou l’expression scénique, à l’ensemble des élèves, une fois par cycle scolaire, d’avoir accès à la programmation culturelle de la Maison de la Poésie et du Théâtre de l’Arsenal ce qui n’est pas courant et méritait d’être rappelé. 

À l’occasion de la rentrée et de l’ouverture de l’école Victor Hugo, Marc-Antoine Jamet a souhaité préciser : « À Val-de-Reuil, toutes les rentrées sont belles mais s’il est des jours dont on se souvient plus que les autres il faut, sans hésiter, citer ceux au cours desquels s’ouvre une nouvelle école. Pour des élus, singulièrement pour un Maire, rien ne peut rendre plus fier. Les sourires dans le regard des enfants à la vue de leur classe, leurs yeux écarquillés déambulant dans les couloirs, les premières foulées à travers la cour de récréation tout juste terminée, l’impatience de prendre son premier déjeuner à la cantine sont des moments rares et qu’il faut apprécier à leur juste mesure. Ils ne sont possibles que si l’on décide de s’en donner les moyens et de s’entourer des meilleurs. C’est ce que nous avons cherché à faire avec Jean-François Bodin et la nouvelle école Victor Hugo dont la silhouette, les matériaux et les couleurs la distinguent de toutes les autres. L’architecture a le pouvoir de faire aimer l’école. En affirmant l’identité d’un bâtiment on favorise le sentiment d’appropriation et d’appartenance. J’ai la conviction que cette nouvelle école a tout pour être adoubée. Elle marque un nouveau virage et s’inscrit dans la continuité des investissements municipaux réalisés en faveur de l’éducation. Nous n’avons pas attendu son ouverture pour améliorer l’état de nos écoles. Nous nous y attelons depuis vingt ans et allons continuer. À l’école Coluche dont l’extension sera réalisée l’été prochain. À l’école du Pivollet, je l’espère, au cours d’un prochain mandat, parce qu’elle reste, par sa conception initiale, la plus complexe et la plus difficile à appréhender. 

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