Une fresque pour symboliser le mouvement “Black Lives Matter” au lycée

Des enseignants du lycée Marc Bloch ont récemment inauguré une fresque réalisée par quatre de leurs élèves. Une toile colorée pour lutter contre les discriminations.

Beyoncé, Martin Luther King ou encore Colin Kaepernick, quelques figures militantes du mouvement « Black Lives Matter » sont affichées dans le hall de l’établissement. Un projet réalisé l’année dernière par quatre lycéennes, dont trois Rolivaloises.

“Les élèves peuvent s’affirmer à travers l’art en s’appropriant le monde qui les entoure”

Tout est parti d’une idée. À la rentrée 2020, trois secondes de la classe principale d’Angéline Galampoix sont spontanément venues la voir après les cours. “ Au début, elles avaient un projet autour des discriminations à travers le monde, telles que les violences faites aux femmes, la persécution des Ouïghours… Et puis, elles m’ont montré  le clip de This is America de Donald Glover. On a alors tranché pour une œuvre sur le mouvement Black Lives Matter”, explique la professeure d’anglais, fière du travail accompli par ses élèves. 

L’idée bien ficelée, les trois Rolivaloises devaient mettre la main à la pâte. Mais les difficultés sanitaires sont venues chambouler leur rythme scolaire. Après quelques semaines, une quatrième jeune femme de terminale s’est greffée au projet. “On m’a sollicité pour le côté réalisation technique. J’ai trouvé leur geste très fort, cela montre comment les élèves peuvent s’affirmer à travers l’art en s’appropriant le monde qui les entoure”, souligne Dorian Mercier, professeur d’art plastique. 

S’adapter aux contraintes sanitaires 

Croquis, dessin, remplissage… Les trois lycéennes n’ont pas chômé pour mener leur projet à terme : “Les filles n’avaient pas l’option art plastique, elles ont donné de leur temps libre chaque mois jusqu’à juin.”

En 10 séances, alternant présentiel et distanciel, la toile a pris tout son sens. “C’est elles qui parlent, on a échangé nos idées et développé une relation unique ! C’était une très belle année !”, se ravit l’ensemble du corps enseignant. Accrochée depuis deux semaines, les adolescentes sont fières de leur chef-d’œuvre. «  Je suis contente de la voir affichée, c’est important pour moi, j’avais un peu peur des critiques. C’était un sujet d’actualité, ça me concerne en plus « , souligne Emmanuelle Malonga accompagnée de sa camarade, Leïla N’djimbi Tchiakya : « c’est une sorte de fierté, quand on a eu l’idée, c’était pour sensibiliser les gens. Les élèves passent devant, certains s’arrêtent pour la regarder, cela montre qu’on n’a pas travaillé pour rien. «   Un travail déjà valorisé par leurs camarades des autres sections.   » Beaucoup de gens sont venus me voir pour me dire qu’elle était belle et pleine de sens » , conclut, Jade Ongouo, 16 ans, qui l’admire pour la première fois dans le hall.

Des graines de talent qui tissent un lien avec la commune nouvelle !

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