À la demande de Marc-Antoine Jamet, la Ville, grâce à la qualité du dialogue entre la municipalité, les services de l’Etat et les professionnels de santé installés à Val-de-Reuil, avec l’appui décisif du Préfet, a organisé ce lundi 18 janvier la vaccination des résidents de l’ESPAGES. Les résidents ont ainsi reçu la première dose de vaccin contre la COVID-19. Un soulagement pour certains.
« Yvette, à ton tour ! » lance Christine Lebrun, directrice de l’Espages, dans les couloirs de la résidence. Hier après-midi, il y avait une certaine émulation au sein du foyer pour personnes âgées. Ils sont 32 sur 38 à s’être portés volontaires pour se faire vacciner. « Certains nous disent qu’ils ne le font pas pour eux, explique la directrice, ils le font pour nous, pour qu’on ne soit pas contaminés et pour que les jeunes reprennent une vie normale ». La direction a reçu mercredi dernier l’information sur la mise en place de cette première campagne de vaccination. Une bonne nouvelle qu’il a néanmoins fallu organiser dans des délais resserrés : déterminer les créneaux en fonction des rendez-vous médicaux déjà pris par les résidents, prévenir les futurs locataires, remplir avec les premiers volontaires les questionnaires de pré-consentement et laisser pour d’autres le temps de la réflexion. « Certaines personnes attendaient d’avoir le retour de leur médecin concernant leur pathologie pour savoir si c’était compatible ». Avec succès, la très grande majorité a choisi de se faire vacciner.
« Je suis soulagée maintenant »
« Ça se passe bien, tout le monde va bien, lance Margot Becker, infirmière libérale qui, aux côtés du Docteur Thomas Bourez et de trois autres professionnels de santé, s’est immédiatement rendue disponible pour vacciner les résidents. « Un monsieur nous a confié être fatigué et avoir peur de faire des réactions. Il a préféré prendre rendez-vous dans 15 jours, une fois son déménagement achevé. Globalement, tout le monde est volontaire ».
Après la vaccination, chaque patient doit rester sous observation 15 minutes dans la salle. « Je suis soulagée maintenant, confie Patricia Delobeau, jeune résidente de 70 ans, il y en a marre d’être confinés. Avant les jours passaient vite mais là avec le confinement, on ne peut pas aller voir nos copines, on doit rester dans la chambre, c’est pénible ». Patricia espère maintenant voir bientôt le bout du tunnel.
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